Dans l'Égypte antique.Le savant grec Hérodote, donnait une origine égyptienne à la croyance en la métempsycose : « Ces peuples sont aussi les premiers qui aient avancé que l'âme de l'homme est immortelle ; que, lorsque le corps vient à périr, elle entre toujours dans celui de quelque animal ; et qu'après avoir passé ainsi successivement dans toutes les espèces d'animaux terrestres, aquatiques, volatiles, elle rentre dans un corps d'homme qui naît alors ; et que ces différentes transmigrations se font dans l'espace de trois mille ans.
Mais la recherche contemporaine serait moins catégorique, envisageant que l'Égypte pharaonique ignorait cette perspective: les Égyptiens parlent de transformations des morts - surtout en oiseaux - ou de pérégrination des âmes - qui voguent avant le Jugement des morts - mais n'affirment ni réincarnation, ni la transmigration des âmes. « Il y a la vie, mort et reviviscence d'abord pour celui qui résume en lui toute l'Égypte, le souverain» un privilège qui s'étend au fil des siècles pour chaque citoyen du pays comme en témoigne la multiplication des Livres des morts à partir du xvie siècle av. J.-C., des bréviaires qui permettent aux morts de récupérer l'essentiel de leurs facultés dans l'au-delà puis de parcourir comme ils l'entendent le monde qu'ils ont connu13.
Les premiers éléments du concept de réincarnation n'apparaissent en Égypte que lors de la période ptolémaïque quand des éléments orphiques grecs connaissent un certain succès dans les milieux gnostiques égyptiens16. Il faut attendre les alentours du ive siècle, dans une Égypte largement hellénisée et ouverte à l'influence des philosophes étrangers, pour trouver un traité gnostique rédigé en copte qui fait mention de la transmigration de l'âme, la Pistis Sophia.
Néanmoins, certains courants ésotéristes, particulièrement les théosophes modernes, tentent de relier la réincarnation à l'Égypte pré-hellénique, essayant par exemple d'y rattacher le dieu-scarabée Khepri qui est pourtant une divinité figurant la résurrection et non la réincarnation16. Ces courants utilisent d'ailleurs des appellations cultuelles issues de l'occultisme du xixe siècle - nom et numéro des pharaons, nom d'une ville comme Thèbes, ... - qui n'ont aucune réalité avec les usages antiques réels tels que l'égyptologie moderne les a restitués




Voici l'histoire de ce petit garçon, Cameron Macaulay, qui a passionné l'Angleterre il y a quelques années. Cameron Macaulay serait pour certains un cas de réincarnation. Vous avez sans doute déjà vu sa photo sur le net ou dans des reportages à la télévision. Nous vous racontons toute son histoire.

Cameron a vécu toute sa vie à Glasgow en Écosse, mais depuis qu'il a commencé à parler à l'âge de deux ans, il a raconté à sa famille sa vie antérieure sur l'île de Barra, située sur la côte ouest de l'Écosse.

Cameron vit avec sa mère Norma. Il a commencé à parler d'une maison blanche, qui donnait sur la mer et la plage. Il explique qu'il y avait des avions qui atterrissaient sur la plage et aussi qu'il aimait un chien noir et blanc qu'il possédait alors, quand il vivait là-bas.

La famille n'avait jamais été à Barra car c'était à plus de 200 miles de là où ils vivaient. Pour y arriver il leur faudrait une heure de vol ou bien plus par mer.

Cameron continue de raconter son histoire. Son père sur l'île s'appelait Shane Robertson, il est mort en se faisant renverser par une voiture. Les paroles réelles de Cameron furent :