comment définir l'Au-delà

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C’est une galaxie qui en son centre un chef d’orchestre, du bout de sa baguette indique à la mesure et définie l’ordre et l’harmonie, du point de vu la Flûte angélique au son si claire, elle s’interroge de l’utilité du Cor primal qui grogne d’un seul ton. Ainsi le prima central bombarde du bout de sa baguette : l’Alto de gamme perçante vient s’infiltrer dans l’incohésion des deux autres. Dans la continuité le Clavecin surgi et saura tenir tête comme une comète qui file tout droit, derrière les saccades du centre le basson lance le défi de la vie. Du point de vue global la mélodie est harmonieuse et ravissante, du point de vue des spectateurs le très jeune chef d’orchestre à du talent.

Un texte symbolique inspiré des traditions millénaires de diverses religions et des grandes énigmes de l'humanité, explorant la notion de l'Au-delà :


Nikola Tesla – L’au-delà vu par l’inventeur de l’invisible

« L’univers n’est pas fait de matière brute, mais de fréquences. Ce que vous appelez “au-delà” est un champ de résonance que peu savent percevoir. »

Je ne crois pas en la mort comme fin.  Je crois en la transmutation énergétique. Chaque être humain est un émetteur-récepteur,    un résonateur vivant qui capte une bande très étroite du spectre cosmique.  La vie terrestre, dans sa densité biologique, n’est qu’un fragment de ce qui vibre réellement. 

Quand le corps cesse de fonctionner, ce n’est pas l’extinction d’une flamme, mais l’ouverture d’un circuit. Le courant qui animait cette matière se libère et retourne à la source — un champ d’informations, un éther vibrant que j’ai soupçonné toute ma vie et que j’ai tenté de capter par mes expériences. L’au-delà n’est pas un lieu, c’est une fréquence supérieure de la conscience, une onde stationnaire qui continue son chemin dans l’invisible. 

Certains la sentent, d'autres la pressentent dans leurs rêves, leurs intuitions, leurs visions. Ce n’est pas de la magie — c’est la science que nous n’avons pas encore mesurée. Je vous le dis : un jour, l’humanité découvrira que ce que nous appelions “esprit” n’est rien d’autre qu’une forme de lumière non localisée, un champ d’énergie organisé, capable de mémoire et d’intention. Et ce jour-là, nous cesserons d’opposer la vie et la mort.
Car nous saurons qu’il n’y a qu’un seul grand courant,
et que nous en sommes les éclairs.

Maître Eckhart – L’au-delà comme abandon du moi

« L’au-delà n’est pas après la mort, mais au-delà de l’ego. »  Quand l’homme meurt, ce n’est pas son corps qu’il quitte, mais l’illusion d’être séparé. L’âme ne va pas quelque part : elle retourne à ce qu’elle n’a jamais quitté — 

l’Un sans second, l’Abîme sans nom, que les maîtres appellent parfois Dieu, mais que je nomme le silence vivant. L’au-delà n’est pas un lieu dans l’espace, mais un espace sans lieu. Il commence quand tu cesses de vouloir être quelque chose, quand tu t’abandonnes si totalement que plus rien ne sépare ce que tu es de ce qui est. 

Ce que les gens redoutent comme l’ultime fin est en vérité la plus grande naissance. Ce n’est pas une disparition, mais un dénudement. Le grain de blé ne meurt pas — il cesse d’être un grain pour devenir épi. Ainsi, l’au-delà est ici, maintenant, dès que tu cesses de t’identifier à ta forme. 

C’est le royaume de l’instant pur, où rien n’est à obtenir, car tout est déjà donné dans l’acte même d’être. Celui qui est mort à lui-même
ne meurt plus jamais.


Car il a vu que l’Être est un.
Et que dans l’Un, il n’y a pas d’au-delà —
il n’y a que le dedans de Dieu.

L'Arbre des Mondes : Voyage à travers l'Au-delà

Depuis la nuit des temps, l'humanité scrute le ciel étoilé, cherche des signes dans les entrailles de la terre et interroge les mystères de l'existence. Au cœur de ces quêtes se dresse un symbole universel : l'Arbre du Monde, ou Axis Mundi, reliant les cieux, la terre et les profondeurs. 

Ses racines plongent dans les abysses de l'inconnu, son tronc traverse le monde des vivants, et ses branches effleurent les sphères célestes. Dans les traditions mésopotamiennes, le cosmos est structuré en sept cieux, chacun abritant des divinités et des mystères, reflétant une vision ordonnée de l'univers. 

Les anciens Égyptiens, quant à eux, décrivaient le voyage de l'âme à travers le Duat, un royaume d'ombres et de lumières, où le cœur du défunt était pesé contre la plume de Maât, déesse de la vérité, déterminant ainsi son sort éternel. Les religions orientales, telles que l'hindouisme et le bouddhisme, enseignent le cycle du samsara, une roue infinie de naissances et de renaissances, guidée par le karma.

 Le but ultime étant la libération, moksha ou nirvana, un état d'union avec le divin ou d'extinction des désirs, transcendant ainsi la dualité de la vie et de la mort. Dans les traditions abrahamiques, l'Au-delà est souvent perçu comme un lieu de récompense ou de punition. Le judaïsme évoque l'Olam Ha-Ba, le monde à venir, où les âmes justes trouvent la paix.

 Le christianisme parle du paradis et de l'enfer, tandis que l'islam décrit le Jannah, un jardin de délices, et le Jahannam, un feu purificateur. Au-delà des doctrines, l'Au-delà symbolise l'inconnu, le mystère de ce qui suit la vie. Il incarne nos espoirs, nos peurs et notre quête de sens. Il est le miroir de nos actions, le reflet de notre conscience, et le témoignage de notre humanité.


Ce texte, bien que symbolique, s'inspire des riches traditions spirituelles de l'humanité, offrant une perspective sur l'Au-delà comme une quête universelle de compréhension et de transcendance. Pour approfondir ces thématiques, voici quelques ouvrages qui explorent les mystères des religions et de l'Au-delà :

#Toutes Les Religions Mènent-Elles À Dieu ?

#Le Livre Mystérieux de L'Au-Delà : La Communication Avec Le Monde Spirituel

#Les Mystères de l'au-delà : Dialogues sur le Catholicisme

#Le Livre Secret de l'au-delà

#Au-delà du ciel sous la terre

Helena P. Blavatsky — Sur l’Au-delà


«« Ce que vous nommez l’Au-delà n’est point un lieu, mais une vibration. C’est le miroir inversé de l’ici-bas, un champ de conscience où l’âme, libérée des chaînes grossières de la matière, poursuit son ascension dans les plans subtils de l’Être. 

»L’Au-delà, dans son essence réelle, ne saurait être compris tant que l’homme est aveugle aux sept principes qui constituent sa nature. Ce que l’on perçoit comme la mort n’est qu’un passage, une transmutation des enveloppes, au cours duquel l’âme — ou plus précisément le Manas (l’esprit pensant) —

se détache du corps terrestre (Sthûla Sharîra) pour gravir les plans intermédiaires. L’homme n’est pas un corps animé d’un esprit, mais un esprit revêtu temporairement de matière. Et lorsque ce manteau dense se dissout, l’âme, selon son niveau de purification, traverse les sphères correspondantes

 — Kâmaloka, domaine des passions résiduelles, puis Devachan, le séjour des rêves réalisés, l’Élysée subjectif façonné par la conscience. Mais comprenez ceci :


L’Au-delà n’est pas un état universel, identique pour tous.
Il est subjectif, car l’homme, même désincarné, emporte avec lui ses illusions, ses croyances, ses désirs inassouvis. Il crée autour de lui une réalité astrale modelée par son propre psychisme. Seuls ceux qui ont reconnu la véritable nature de l’âme — ceux dont le Buddhi, l’intuition divine, a éveillé le Manas supérieur — peuvent s’élever au-delà du Devachan, vers les sphères de l’Âme Universelle, là où tout ego se dissout dans l’Un. 

L’Au-delà n’est donc pas un simple “après”, mais une spirale évolutive, un pèlerinage de conscience à travers les mondes. C’est le miroir subtil de la Loi de Karma, où chaque acte, chaque pensée, chaque intention trouve son écho dans la trame invisible de l’univers. 

Et de même qu’il existe un Au-delà pour les vivants, il existe un en-deçà pour les morts : ceux qui refusent la lumière, ceux dont l’esprit est enchaîné à la matière, demeurent prisonniers des basses couches astrales, errants, sans paix, jusqu’à la prochaine  incarnation. 

Car rien ne s’arrête, tout retourne, tout recommence. L’Au-delà n’est pas la fin, mais une station transitoire dans le vaste cycle des renaissances — Samsâra — jusqu’à ce que l’âme, purifiée, retourne à la source, et qu’en elle le Logos se reflète sans trouble.