En 1998, un homme mort cliniquement est revenu à la vie… et a remporté deux fois la loterie !
Victime d’un accident de voiture, Bill Morgan, Australien, est resté cliniquement mort pendant 14 minutes, puis plongé dans un coma de 12 jours. En un an, il s’est complètement rétabli, s’est fiancé et a gagné une voiture de 17 000 dollars grâce à une carte à gratter.
Ces cas extraordinaires ne sont pas isolés. En France, un bébé de 14 mois s’est brièvement réveillé à la morgue après une noyade, avant de mourir à nouveau. Aux États-Unis, un vieil homme a repris vie deux semaines après avoir été déclaré mort. Aux Philippines, une fillette s’est réveillée lors de ses funérailles, pour décéder peu après un nouvel examen médical.
Ces histoires soulèvent une question essentielle : comment peut-on être déclaré mort et revenir à la vie ?
Selon Pierre-François Laterre, chef du service des soins intensifs aux cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles, deux scénarios principaux existent :
Intoxication médicamenteuse (barbituriques) entraînant un coma profond et une activité cérébrale quasi nulle.
Hypothermie ou noyade en eau froide, où le souffle et le pouls sont si faibles qu’ils deviennent difficiles à détecter.
Dans ces situations, le corps entre en hypométabolisme : les cellules consomment moins d’énergie et d’oxygène, ce qui prolonge la survie. Mais lorsque la circulation reprend, les tissus déjà endommagés déclenchent une réaction inflammatoire sévère, menant souvent au décès peu après.
La durée possible d’un tel état varie : généralement 15 à 20 minutes sans battement cardiaque en conditions normales, plus longtemps en hypothermie. Toutefois, la survie durable reste rare, et la plupart des personnes ne se rétablissent pas après cette « renaissance ».
En 2025, avec les moyens modernes, il est jugé improbable que quelqu’un « revive » dans un cercueil sans être détecté avant l’inhumation, car plusieurs jours s’écoulent entre la constatation du décès et l’enterrement, laissant le temps d’observer un éventuel réveil.