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26 Jan

Expérience de mort imminente.


Interview du docteur CHARBONIER


L'expression de « mort imminente » a été proposée par le psychologue et épistémologue français Victor Egger en 1896 dans Le Moi des mourants à la suite de débats menés à la fin du xix siècle entre philosophes et psychologues, relatifs aux récits d’alpinistes  de la vision complète de leur existence  lors de chutes  Ces débats ont été initiés par la publication en 1892 des Notizen über den Tod durch Absturz . Notes sur la mort causée par une chute] par le géologue suisse Albert Heim dans les Annales du Club alpin suisse . À la suite d'une expérience personnelle, lors d'une randonnée dans le Säntis avec un groupe d'alpinistes expérimentés, il a collecté et publié dans cette revue les sensations d'une trentaine d'autres alpinistes qui tous ont vécu une vision complète de leur existence associée a une sensation agréable de flottement et de calme infini.                                                                                                                     « Toutes les pensées furent connectées entre elles et très claires. Elles ne furent aucunement brouillées, à la manière d’un rêve. Tout d’abord, j’ignorai quel pouvait être mon sort. […] Je pensai à enlever mes lunettes et à les jeter pour que les éclats de verre ne blessent pas mes yeux […] Je vis ensuite, à une certaine distance, se dérouler comme sur une scène ma vie entière. […] À travers une lumière céleste, tout paraissait radieux, tout était beau et sans douleur, sans peur et sans peine. […] La bataille était devenue amour. […] Une paix divine traversa mon âme comme une musique sublime. […] J’entendis ensuite le bruit sourd de l’impact annonçant la fin de ma chute. »

 Albert Heim. 

Dans les années 1960, des psychologues et des psychiatres nord-américains se sont intéressés à ces débats. Les Notizen über den Tod durch Absturz ont été traduites en anglais en 1972 par Russell Noyes et Roy Kletti sous le titre The Experience of Dying from Falls  Ils se sont alors intéressés à ce phénomène et ont cherché des cas similaires aux États-Unis, d'abord dans les clubs d'alpinisme, sans succès, puis parmi les accidentés de la route  La collecte suffisante de cas leur permet d'établir une hypothèse : « l'expérience s’apparente à un syndrome passager de dépersonnalisation, lorsque l’on est en danger de mort, on se scinde en un Moi en état d’alerte et en un Moi en état d’observation, rendu étranger à son propre corps, ce qui correspondrait à un mécanisme de protection de la psyché humaine ».                    Les EMI sont mieux connues depuis le développement et l’amélioration des procédures de réanimation. Elles ont été popularisées avec les travaux du psychiatre Raymond Moodyen 1975 sous le nom de Near Death Experience (NDE)

reprenant l'expression de Victor Egger. L'impression de décorporation n'est cependant pas exclusive à l'EMI, elle était déjà présente dans diverses spiritualités, avec des témoignages de personnes rapportant être « sorties de leur corps » lors de méditation ou au moment de s'endormir (voir le « voyage astral » dans le monde paranormal).

En 2011, dans son article intitulé A Search for the Truth of Near Death Experiences, le Dr James Paul Pandarakalam souligne que « les travaux de recherche antérieure de Raymond Moody ont créé une grande controverse en thanatologie dont les conclusions ont été mises en avant par ses éditeurs sensationnalistes. Dans sa récente publication, il a déclaré nuls et non avenus ses travaux antérieurs sur les EMI et a tenté de récupérer sa crédibilité scientifique. »

Mort clinique

La mort clinique correspond à une brève période d’inconscience causée par un apport sanguin insuffisant au cerveau dû à une mauvaise circulation sanguine, à une insuffisance respiratoire, ou aux deux. On parle de mort clinique lorsque les tests cliniques effectués — et répétés plusieurs fois — pour vérifier la mort d'une personne montrent que, simultanément, le patient n'a plus d'activité musculaire spontanée, n'a plus de réflexe — pas de réaction à la douleur par exemple — et ne respire plus

En fait, il n'existe pas de définition scientifique de la mort (passage de la vie à la mort), ni de la mort cérébrale. Il s'agit de définitions médico-légales (juridiques) dans le cadre d'un consensus socio-culturel. La mort cardio-respiratoire diagnostiquée par le médecin isolé a été supplantée par la mort cérébrale diagnostiquée par une équipe hospitalière avec plateau technique. Cette évolution s'est faite dans la perspective (pour les besoins de) de la transplantation. Mais le problème n'est pas résolu pour autant : les critères actuels de la mort cérébrale peuvent encore évoluer. Par exemple mort de structures particulières cérébrales (diagnostiquée par de nouveaux moyens techniques), ou tout au contraire retour à la mort cardio-respiratoire 

Jean-Jacques Charbonier, né le 16 mai 1956 à Saint-Gaudens, est un auteur français connu_- pour ses recensions de témoignages validant selon lui l'hypothèse de vie après la mort, l'expérience de mort imminente et l'existence d'une conscience indépendante de l'activité neuronale.

Le Dr Charbonier est médecin anesthésiste, référent en réanimation à Toulouse depuis 2004. Docteur en médecine depuis 1980, il a d’abord exercé en SAMU de 1980 à 1982. Son parcours professionnel l’a très vite amené à s’intéresser aux expériences de Mort Imminente, comme il le souligne : « je m’occupe depuis près de 20 ans de personnes en état de mort imminente ; des comateux qui, plongés dans les limbes d'une dimension inconnue, parviennent parfois à revenir à la vie après avoir traversé une expérience bouleversante. »Les thèses de Jean-Jacques Charbonier sur la vie après la mort sont critiquées par l'ensemble de la communauté scientifique. Ses détracteurs font valoir que les événements observés lors d'une expérience hors du corps n'ont jamais été objectivés scientifiquement, c'est-à-dire qu'ils ne reposent que sur des témoignages rapportés sans pouvoir être reproductibles en laboratoire.

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